En janvier, le monde se pare,
D’un manteau blanc, d’un air glacé,
Les flocons dansent, légers, rares,
Sous un ciel bleu, pur et glacé.
Les arbres nus, en silence,
Dressent leurs branches vers le ciel,
Et cachent en leur cœur immense,
La promesse d’un renouveau éternel.
Car bien que les jours soient courts,
Et les nuits longues et tranquilles,
Les graines du printemps, en sourdine,
Reposent sous la colline immobile.
Accueillons donc ce froid d’hiver,
Avec espoir et rêves en réserve,
Car le toucher glacé de janvier,
Apporte une chaleur incomparable.